
Selon Jean-Luc Gorgol, son proviseur, c’est ainsi qu’est surnommé le lycée Pergaud de Besançon qui accueille chaque année 2 300 élèves à cheval entre le boulevard de ceinture bisontin et la forêt de Chailluz.
Premier lycée de l’académie de Besançon et plus grand lycée de la région Bourgogne Franche-Comté en nombre d’élèves, il avait été choisi le 1er septembre par Marie-Guite Dufay, la présidente de région, pour illustrer la rentrée 2020.
2 300 élèves de la seconde aux formations post-bac

Lycée généraliste, il accueille 600 étudiants post-bac dans des formations allant de l’expertise-comptable au commercial en passant par l’imagerie médicale. Les quatre journées d’accueil sont donc l’occasion d’une rescolarisation après les mois de confinement et une fin d’année scolaire étrange et d’insuffler aux élèves le sens de la citoyenneté. Le lycée Pergaud est aussi la destination de nombreux francs comtois des territoires ruraux ; le lycée accueille 450 élèves internes et l’internat filles va connaître pendant quatre ans une réhabilitation d’ampleur à l’horizon 2024 pour un budget de 15 millions d’euros. L’encadrement est assuré par 350 personnes dont 200 enseignants.
IMRT une formation de trois ans méconnue

Sous cet acronyme, il faut lire une formation de manipulateur en électroradiologie médicale. elle existe au lycée Pergaud depuis 50 ans et l’une des 14 écoles spécialisées dans cette technologie en France. Elle accueille à Besançon des promotions de 24 élèves dirigés par Frédéric Lacroix. “Pour 24 élèves chaque année, nous recevons environ 600 candidatures”. A l’issue de leur formation de 3 ans, 100% des élèves reçoivent 2 à 3 offres d’emploi.


Le « vaisseau amiral de l’académie » est au cœur de la politique de développement durable et de la démarche régionale d’éco-lycée. Lutte contre le gaspillage énergétique et alimentaire, le lycée Pergaud s’implique dans cette réalité du quotidien (tri des déchets, consommation anti-gaspillage, engagement citoyen et responsable).

Les élus (parlementaires, élus régionaux et locaux) ont suivi l’équipe éducative pendant deux heures dans les 11 hectares du lycée pour découvrir ou redécouvrir ce lycée qui porte le nom de l’auteur franc-comtois de “La guerre des boutons”.
Yves Quemeneur