Jules César, dans son livre de propagande La Guerre des Gaules, évoque Besançon. Son nom était alors Vesontio et elle était « la plus forte place des Séquanais. » Jules César apprit qu’Arioviste, un roi germain en guerre contre lui, voulait s’en emparer. C’est alors qu’il comprit que maîtriser Vesontio était stratégique, puisque la ville était « abondamment fournie de munitions » et que sa configuration la protégeait. Dans la traduction de Nicolas Louis Artaud (1794-1861), il écrit : « la rivière du Doubs l’environne presque tout entière, et décrit un cercle à l’entour[.] […] Une enceinte de murs fait de cette montagne une citadelle, et la joint à la ville. César marche jour et nuit, s’en rend maître, et y met une garnison. » [Commentaires sur la guerre des Gaules (…), Paris, Garnier Frères, 1891, pp. 36-37.] Il est également possible de traduire : « le Doubs entoure presque la ville entière d’un cercle qu’on dirait tracé au compas ».
Eugène Stoffel (1821-1907) explique que « [grâce] à la force de la position, celui qui était maître de la ville s’y trouvait en complète sûreté ». [Guerre de César et d’Arioviste (…), 1890, p. 49.]