Le Parisien, BFMTV, 20 Minutes… La ville de Besançon a été mise en valeur par la chute en février dernier du taureau d’Avrigney, statue du Ier siècle. Un agent s’occupant du nettoyage du musée l’a accidentellement heurtée en février 2025. Depuis, les articles se sont multipliés et les commentaires sur les réseaux sociaux sont loin d’être tous bienveillants. Tout est dit et son contraire. Hebdo 25 revient sur l’événement.
Aucune perte de matière métallique n’est à déplorer
Découverte en 1756, cette statue antique fut achetée en 1873 par la ville de Besançon. Exposée dans le musée des beaux-arts et d’archéologie, elle en est une pièce maîtresse. En février, à la suite de l’incident évoqué, « Le Taureau a glissé sur son sur-socle en bois (10 cm) et n’est pas tombé au sol ! », rassure la ville de Besançon, avant de poursuivre ; « Les dégâts sont limités à une petite zone correspondant à une restauration du 19e siècle. La patte de l’animal est toujours solidaire du corps grâce à une plaque métallique ajoutée lors de cette restauration précédente (plaque qui fait la jonction entre la patte et le corps de l’animal). […] Récemment, une expertise a été faite par une restauratrice, aucune perte de matière métallique n’est à déplorer. » En restauration, l’œuvre ne sera néanmoins pas visible pendant quelques mois. Son retour est espéré pour l’automne prochain.