L’effet papillon n’en finit pas d’étonner le monde entier sur les conséquences de l’agression russe en Ukraine en début d’année. Cette fois, ce sont les piscines qui sont touchées. Un effet collatéral qui s’étend de Nîmes, à Limoges, Montauban, Versailles, Rivesaltes, Saint-Dizier en passant par les Fins. Dans toutes ces villes, dans le cadre de délégations de service public, une société privée, Vert Marine, gère un centre aquatique pour le compte d’une collectivité, ici la communauté de communes du Val de Morteau. Mais en ce début du mois de septembre, la société a jeté la serviette éponge. Temporairement. Le temps que les coûts de l’énergie retrouvent des niveaux acceptables. Elle dénonce en effet une multiplication par dix du prix de l’électricité et par trois du prix du gaz.
Des hausses qui impactent très fortement l’activité et la bonne gestion des équipements sportifs et de loisirs menacés de prendre un véritable bouillon. « Le coût résiduel par usager, y compris pour le public scolaire, devient déraisonné et il serait irresponsable, pour les finances publiques, de ne pas prendre des mesures fortes pour faire face à cette situation exceptionnelle ». Pour rester ouvert, le centre aurait dû tripler le prix des entrées. Inenvisageable en cette période de tension sur le pouvoir d’achat des ménages. Les habitants du Val de Morteau et des environs, petits et grands, devront donc trouver une autre activité que la natation pour cet hiver. En espérant qu’au moins la neige sera au rendez-vous. Au moins pour le ski nordique au cas où les remontées mécaniques…
