En éditant un dépliant spécifiquement dédié à cette question des violences conjugales, le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de Morteau veut avant tout mettre faire tomber un premier frein, à savoir le manque d’information sur les aides possibles localement. Souvent méconnues elles sont pourtant nombreuses comme le prouve la mobilisation de tous ces partenaires qui sont partie prenante dans cette démarche de communication. Tous sont rassemblés au sein du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance du Val de Morteau (CISPD) à savoir élus, polices municipales, gendarmerie, travailleurs sociaux du Département, de Solidarité Femmes ou encore de l’ADDSEA, ainsi que la juriste du Centre d’Information du Droit des Femmes et des Familles.
Les femmes victimes de violences conjugales ne sont donc pas seules ! Mais comment savoir si dans le couple les bornes ont été franchies ? Accrochages verbaux, contrôles des sorties ou du téléphone, pire encore des coups portés… Ce document permet de donner des repères grâce à un « violentomètre » qui n’a rien d’un gadget mais donne au contraire un point de vue objectif sur une situation souvent complexe. De là, une prise de conscience pourra permettre à une victime de bénéficier d’une écoute bienveillante et d’un accompagnement allant de séances avec une psychologue à la mise en place d’un accueil d’urgence, y compris avec les enfants. Pour mettre des victimes de violence à l’abri, ce qui parfois est synonyme de sauver des vies.