Dans la presse comtoise du XIXe siècle et du XXe siècle (et même quelquefois du XXIe siècle), il est possible de trouver des faits divers ressemblant à de véritables poissons d’avril ! Et pourtant, ces petites actualités sont vraies.
En 1911, un homme heurta accidentellement une femme portant un chapeau avec une épingle. Pas de chance, il finit « le nez traversé de part en part » ! (Le Petit Comtois, 12 avril 1911). Plus curieux encore… Un soir d’avril 1930, trois hommes jouaient dans un café dans le quartier Battant. Subitement, l’un récupéra l’argent sur le tapis et prit la fuite. (Le Petit Comtois, 19 avril 1930). Inattendu aussi, le jour de son mariage, un autre refusa… de se marier, alors que tout le monde se dirigeait vers l’hôtel de ville. Impossible de le faire changer d’avis ! Mariage annulé ! (Le Petit Comtois, 19 mai 1909).
Bref… Si le 1er avril, un proche colle dans votre dos un poisson en papier ou vous piège avec une histoire farfelue, ayez une pensée pour ceux pour qui, ces faits saugrenus n’étaient pas des poissons d’avril !