« Ce PLU est le fruit d’un long cheminement » résume Régis Ligier, maire de Maîche dont l’acceptation du précieux document sonne comme une délivrance et une réelle satisfaction. « C’est une très bonne nouvelle d’autant qu’il vise à renforcer le rayonnement et l’attractivité de Maîche ».
Des dizaines de réunions, des centaines d’heures de travail et des milliers de pages lues ou rédigées avec l’accompagnement de la ville par le Bureau Natura ont été nécessaires… Préparé minutieusement depuis 2016, le PLU a en effet dû concilier à la fois la vision du territoire des élus, défenseurs d’un équilibre entre le développement de la ville et le patrimoine naturel et agricole mais aussi les exigences législatives, lesquelles ont été et sont encore en constante évolution. « Par rapport au dernier document d’urbanisme de la ville finalisé en 2008, où 80 ha de terrains étaient identifiés comme ouverts à l’urbanisation, ils n’étaient plus que 37 dans notre première ébauche…et le document final ne retient finalement que 18,04 ha ». Une limitation de la consommation foncière qui s’inscrit dans la volonté affichée à tous les niveaux de décision de sauvegarder et même de développer la biodiversité en soutenant des projets vertueux et respectueux de la nature et du cadre de vie.
« L’urbanisation à venir se fera par phasage sur des secteurs clairement identifiés comme le Jay, la Combe Etug ou Sous le Château. Bien entendu, le développement économique n’est pas oublié puisque 6 ha, notamment sur le secteur des Mailleux, lui sont réservés pour accueillir de nouvelles activités ou permettre à des entreprises installées de poursuivre leur progression » souligne le maire. Avec l’espoir que des documents dits de rangs supérieurs comme le SRADDET au niveau de la Région ou le SCOT au niveau du Pays Horloger ne viennent pas défaire ce long travail. Mais quoi qu’il en soit, le PLU local devra au fil des années être compatible à ceux-ci.