Dans la réalité, les enchères, qu’est-ce-que c’est ? Pour y répondre, le Syndicat National des Maisons de Ventes Volontaires (SYMEV), organisait la XVIIe journée Marteau des commissaires-priseurs. Du vendredi 12 au dimanche 14 mai partout en France, néophytes comme connaisseurs pouvaient faire expertiser et estimer leurs objets, bijoux ou encore œuvres d’art gratuitement. Le syndicat organise cette journée afin de promouvoir le métier de commissaire-priseur et les ventes aux enchères publiques.
« Pour la majorité des gens, les enchères évoquent soit la vente d’un Picasso, soit une saisie. Or, le prix moyen d’adjudication se situe plutôt autour de 50 € que du million. Le marché, qui semblait réservé à une élite, se démocratise enfin. Le principe des enchères existe pourtant depuis l’Antiquité. On n’a pas trouvé mieux pour acheter un objet au juste prix, grâce à une confrontation transparente et publique de l’offre et de la demande. Soumis à des obligations déontologiques et professionnelles, le commissaire-priseur engage sa responsabilité sur la qualité des biens vendus, leur état et leur authenticité. Pour les acheteurs, c’est un gage de sérieux et de sérénité. », explique Jean-Pierre Osenat, Président du SYMEV.
À Besançon, c’est la maison de ventes aux enchères Astrid Guillon a ouvert ses portes pour des expertises gratuites le vendredi 12 mai et le samedi 13 mai de 10 h à 17 h. L’établissement est situé au 3 rue de la Liberté. Une vente aux enchères était également prévue à Dijon chez Hugues Cortot & Associés, le samedi 13 mai. Le thème : « Intérieurs Dijonnais et collections ».