« La maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés, la maladie de Parkinson, le handicap moteur, mental, auditif ou encore visuel se répercutent sur l’ensemble de la famille et plus particulièrement sur les aidants familiaux qui ont besoin d’être aidés également… » souligne Mélanie Guyon, coordinatrice du centre de répit Au fil des aidants basé au centre hospitalier intercommunal (CHI) de Pontarlier mais qui couvre tout le Haut-Doubs, la vallée d’Ornans et les portes du Haut-Doubs. Avec une équipe de professionnels, la structure est donc là pour les accompagner lors d’entretiens individuels ou lors de groupes de paroles dans lesquels le partage d’expériences et les conseils aident à comprendre et à vivre ce rôle. La plateforme propose également d’orienter les familles vers des solutions sur le territoire ainsi que d’aider à l’ouverture de droits et à la conduite de démarches administratives.
Le répit c’est aussi permettre qu’un professionnel assure une prise en soin temporaire du proche pour apporter un soulagement à l’aidant principal et ainsi éviter son épuisement, chez soi. « C’est une pratique qui vient du Canada, le balluchonnage, qui peut durer de quelques heures à quelques jours pour permettre à l’aidant d’avoir du temps libéré, pour lui » poursuit-elle.
Par ailleurs, Au Fil des Aidants a mis en place une halte répit chaque jeudi après-midi au CHI, un accueil de jour dédié aux personnes de moins de 65 ans atteintes de maladies neurodégénératives. Une façon de plus de suppléer et laisser souffler un entourage souvent très éprouvé.
