Grand Besançon. Un territoire de tourisme nature

Le 3 juin, Grand Besançon Métropole lançait officiellement la saison estivale 2024 à l’abri d’une pluie tenace dans le nouvel hangar du machinisme agricole du Musée des maisons comtoises

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le 3 juin était lancée officiellement la saison estivale à Grand Besançon. Pierre Contoz, Maire de Montfaucon et Président du musée de maisons comtoises recevait (de gauche à droite) François Bousso, conseiller communautaire délégué à l'écotourisme, Benoît Vuillemin, vice-président de GBM en charge de l'attractivité et du tourisme, Anne Vignot, Présidente de GBM et Patrice Hennequin, Président de l'Office du tourisme et des congrès ©YQ
Besançon, commune touristique

C’est en décembre 2023 que la capitale comtoise a été labellisée « commune touristique ». Un rappel qu’a souligné Anne Vignot la Présidente de Grand Besançon « Nous devons être encore plus visibles pour mettre en valeur notre territoire…une ville à la campagne où se mêlent urbain et ruralité, un patrimoine architectural et historique et un patrimoine nature ».

Pour vanter tous les atouts touristiques du territoire bisontin, elle était entourée de Pierre Contoz le maire de Montfaucon et Président du musée des maisons comtoises, de Benoît Vuillemin, vice-président en charge du tourisme à Grand Besançon, François Bousso conseiller communautaire chargé de l’écotourisme et Patrice Hennequin, le nouveau président de l’Office du tourisme et des congrès.

Déficit d’accueil hôtelier

Pour Benoît Vuillemin, également maire de Saône, le territoire de Grand Besançon manque cruellement d’une offre d’hébergements à la hauteur de ses ambitions touristiques. Pour accueillir des congrès de grande envergure à Besançon, encore faut-il pouvoir accueillir les participants avec une offre suffisante et de grande qualité.

Destination nature, Besançon n’offre pas non plus suffisamment cette nouvelle hôtellerie de plein air, prisée par les randonneurs, les cyclotouristes et les touristes. L’Eurovélo route attire pourtant de nombreux touristes, comme Besançon est aussi une étape sur la Via Francigena qui relie Rome à Canterbury. Le vice-président chargé du tourisme assure que des projets d’envergure sont envisagés…sans calendrier. Benoît Villemin souligne l’investissement important sur la base de loisirs d’Osselle qui a ouvert le 8 juin et la rénovation du camping de Chalezeule.

Pas d’opposition entre sport et tourisme

Certains font le reproche d’avoir nommé à la tête de l’Office du Tourisme un passionné de sport et de trail. Si Patrice Hennequin est aussi président de l’association For’Trail, il assure jouer le sport aussi comme une porte d’entrée sur le patrimoine historique et culturel de Besançon. Les 6500 concurrents du Trail des Forts et les milliers de sportifs et visiteurs du Festival Grandes Heures Nature profitent des musées, des sites historiques de Besançon et en apprécient l’accueil et la restauration de qualité.

Une saison touristique du 15 juin au 15 août ?

Canicule ou pluie « Nous proposons au moins une animation par jour ». François Bousso a listé le calendrier des manifestations culturelles, touristiques et sportives de Besançon. Il y en a pour tous les goûts et tous les âges : les plages d’Osselle, de Chalezeule et de Port Joint, le passage de la flamme olympique le 25 juin, les 24h du temps du 14 au 16 juin, les Mardis des Rives chaque mardi de juillet et août au bord du Doubs, tout le programme de la Citadelle, cette année autour du « Petit Prince ». L’été à Besançon, c’est aussi Vital’été du 8 juillet au 1er septembre et les retransmissions en direct sur grand écran des compétitions des JO Paris 2024 sur le site de la Malcombe, la finale de l’Euro de football (si la France est qualifiée) ou encore les Instants Gourmands sur la promenade Granvelle à le fin du mois d’août.

Toutes les manifestations sont disponibles sur le site www.besancon-tourisme.com

Comme pour l’industrie et l’économie, le territoire de Grand Besançon possède de solides atouts en matière touristique. Il manque des offres en matière de mobilité (des liaisons ferroviaires adaptées les weekends et en été)…sans parler du serpent de mer de la RN57.

Et pourquoi pas imaginer, en lien avec la Via Francigena, une variante du Chemin de Compostelle pour les pèlerins d’Allemagne ou de Suisse, qui passerait par Besançon et la Saline royale d’Arc-et-Senans (deux sites majeurs inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco).

Yves Quemeneur