Pierre Paris ne louperait pour rien au monde cette 32e exposition de peintures et sculptures au Grand Kursaal, organisée les 19 et 20 octobre par Le Lions club Besançon Cité – Besançon Lumière. Le rendez-vous est même devenu une tradition pour lui, comme une date pour faire un point sur son évolution. « Ce sont les premiers ou presque à m’avoir fait vraiment confiance. Je ne l’oublie et c’est un vrai beau rendez-vous », glisse l’intéressé. Parmi la centaine d’artistes présents, lui fait partie des confirmés après avoir été « le petit jeune prometteur ». Pour cette édition 2024, le voici désormais jury du concours qu’il a gagné par le passé. Son art lui, n’a pour autant plus rien à voir avec ses premiers pas.
Des coups de crayons pour dessiner des stars du football mondial et les portraits d’animaux sur une toile blanche font partie d’un chapitre désormais clos… ou presque. Ses réalisations sont désormais beaucoup plus colorées, imaginaires voire engagées. On retrouve toujours quelques espèces animales dans ses dernières œuvres. « Je me suis pas mal cherché depuis que j’ai commencé la peinture en 2020. Je retranscris un peu les questions qui me traversent l’esprit, la place du vivant dans l’espace tout en partageant la beauté de notre monde. J’aime beaucoup jouer sur les formes géométriques. Je veux créer un nouveau monde et j’en suis au début. », poursuit Pierre Paris.
Plusieurs partenariats et contacts lui ont permis d’exposer à Madrid, Monaco, en Suisse et bientôt en Thaïlande. C’est à Besançon, chez lui, que l’artiste « rêve » d’apporter l’art au cœur du quotidien des bisontins. « J’aimerais créer des grandes structures géométriques pour embellir les lieux publics. Que l’art soit disponible facilement à tous. » Avant cela, Pierre Paris travaille actuellement sur un espace beaucoup réduit, avec Luméville, jeune société horlogère du Doubs, pour peindre sur des montres. Les premiers cadrans customisés seront bientôt disponibles.
M.S
