Le titre, inspiré de Les Misérables de Victor Hugo, évoque une résistance créative face aux défis de notre époque. Étonner la catastrophe réunit cinq artistes issus de l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon (ISBA) : June Balthazard, Mégane Brauer, Mathilde Chavanne, Hippolyte Cupillard et Jordan Paillet. À travers une variété de médiums tels que films, dessins et installations, ces créateurs abordent des thèmes essentiels comme l’enfance, l’environnement, la précarité et la quête de sens. Leur œuvre collective offre une réflexion sur les enjeux sociétaux contemporains.
Des œuvres symboles de résilience et de révolte
Chaque artiste apporte sa propre vision et son propre langage pour traiter des questions fondamentales. June Balthazard explore la lutte écologique à travers des récits mêlant réalité et fiction. Son œuvre Millennials met en scène des enfants qui défendent une forêt contre une exploitation destructrice, symbolisant ainsi un combat pour l’avenir de la planète. Hippolyte Cupillard avec son film La Chute, imagine un univers où un enfant guide une personne âgée vers une nouvelle compréhension du futur, avec une métaphore de la résilience de la nature face à la catastrophe. Parallèlement, Mégane Brauer se concentre sur la précarité et l’intimité, dénonçant des réalités sociales à travers une esthétique à la fois clinquante et ironique. Jordan Paillet, quant à lui, déconstruit les codes vestimentaires pour interroger les distinctions sociales et leur pouvoir narratif. Enfin, Mathilde Chavanne, à travers son film Pleure pas Gabriel, transforme la mélancolie et la solitude de la jeunesse en une quête d’espoir et de solidarité.