Lukas Jee, jeune rappeur de 25 ans, revient après un an d’absence avec la sortie d’un nouveau titre intitulé « Les Ombres », disponible sur les plateformes de streaming le 2 mai. Produit par le beatmaker parisien Kaioken (TK, YL, Rousnam, etc.), le morceau évoque de façon intime une séparation douloureuse qu’il a vécue l’an passé. « À ce moment-là, je n’avais plus d’espoir, mais les bonnes choses qui ont suivi n’auraient jamais existé si je n’étais pas passé par là. C’est le message du morceau », déclare le rappeur. Diplômé d’un master en informatique, il souhaite désormais se concentrer intégralement sur sa musique : « Je faisais de la musique par feeling, maintenant j’ai envie d’y attacher une vraie direction artistique ». Cette année de pause lui a également permis de se professionnaliser, en s’entourant d’une manager et en créant du lien avec le tissu culturel local. Ce morceau marque le début d’une « nouvelle ère » selon le rappeur, d’un rush de sortie musicale qui pourrait mener à un projet de mixtape ou d’album.
« J’ai une attache particulière aux rimes »
Avec onze de cours de guitare, huit ans de solfège et quelques années de batterie, Lukas Jee baigne dans la musique depuis ses 7 ans. Il se met au rap à ses 20 ans et ressort grand vainqueur du concours organisé par la ville « Ici c’est Besac », qui l’opposait à des dizaines de talents de la région en 2022. Depuis, il a sorti quelques singles ainsi que deux EP, même si au départ il n’était que beatmaker : « J’ai voulu créer mes morceaux de A à Z : les produire, les rapper, les mixer et les masteriser moi-même ». Auteur et compositeur, il est le résultat de plusieurs influences : « J’ai grandi en écoutant de la variété française et de la pop, j’ai toujours aimé les artistes complets comme Jean-Jacques Goldman ou Michael Jackson. Sinon, je suis un grand fan de Booba, pour l’ensemble de son art et pour ce qu’il représente ». Sa musique aux influences pop, teintée d’une certaine mélancolie, reste ancrée dans l’esprit hip-hop : « J’ai une attache particulière aux rimes, c’est important pour moi, d’autant plus dans une époque où les rappeurs en sont de plus en plus pauvres ».