Valdahon. Quelles solutions face aux odeurs issues de l’abattoir ?

Installé à l’entrée de Valdahon face au camp militaire, l’abattoir des éleveurs de la Chevillotte provoquent une gêne olfactive. La ville a interrogé l’exploitant qui répond en toute transparence.

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l’abattoir des éleveurs de la Chevillotte
L'entreprise a déjà obtenu des résultats face à ces nuisances mais poursuit ses efforts.

« Le problème a été soulevé par de nombreux habitants lors des réunions de quartiers » souligne Sylvie Le Hir, maire de Valdahon qui déplore l’impact aussi bien sur la qualité de vie que sur l’image de la ville. Elle a donc alerté préfet, sous-préfet, communauté de communes des portes du Haut-Doubs (CCPHD) et bien entendu le groupe Franche-Comté Elevage, propriétaire du site installé là depuis une trentaine d’année pour l’abattage et la valorisation de porcs comtois en s’inscrivant dans les démarches IGP et Label Rouge. « Le souhait de la ville n’est pas de polémiquer mais de trouver ensemble une solution pérenne pour supprimer cette nuisance olfactive » précise l’élue.

Un problème depuis 2020

Message reçu par Sébastien Pichard, responsable qualité du pôle Viande de la société qui rappelle qu’une centaine de personnes travaillent sur place et traitent en moyenne 900 porcs chaque jour pour une capacité maximum autorisée de 1200. « Ce problème d’odeur remonte à 2020, année où nous avons installé une station de prétraitement des eaux usées pour soulager le fonctionnement de la station d’épuration de la ville » précise-t-il. Depuis, les bassins extérieurs de cet équipement dégagent une odeur certes désagréable « mais sans risque pour la santé humaine ou pour l’environnement comme le confirment les mesures que nous avons effectuées ». Le responsable ajoute que la gêne intervient plutôt le matin et surtout selon les conditions météorologiques. Le groupe Franche-Comté Elevage travaille donc depuis quelques temps à l’a recherche de solutions. « Nous aimerions réduire la fréquence de ces nuisances voire les supprimer totalement. Pour cela nous avons fait appel à des consultants pour gérer l’aération des bassins ». En étroite collaboration avec la CCPHD, la neutralisation des odeurs fait donc partie des objectifs de l’abattoir, « sensible à cette question comme à tous les sujets environnementaux ».