Parmi les trois événements annuels du Lions Club de Besançon, Jazz en fête s’impose comme le plus festif. Après le succès de Plantes en fête, organisé depuis 14 ans, et l’exposition d’art automnale au Kursaal qui réunit entre 200 et 300 œuvres, le club souhaitait depuis quelques années « lancer une activité musicale », souligne Michel Guyot, du Lions Club de Besançon.
C’est ainsi qu’est née cette soirée de jazz swing, un style choisi avec soin. « Le swing, c’est un jazz populaire né dans les clubs de Harlem dans les années 30 et 40. Même ceux qui ne connaissent pas tapent du pied ou dansent » explique l’un des organisateurs.
Le swing, une forme populaire de jazz
Pour faire vibrer le public, le Lions Club s’est associé à B-Lindy, une association spécialisée dans la danse swing. Ensemble, ils construisent chaque année une soirée unique mêlant concerts et démonstrations de danse de haut niveau. « On touche à la fois les amateurs de musique et les passionnés de danse. Et même ceux qui viennent juste écouter repartent conquis par le spectacle » confie Michel Guyot. Le partenariat permet de faire venir des orchestres européens de qualité, sélectionnés par B-Lindy, et de proposer des stages de danse swing tout au long du week-end au Kursaal, encadrés par cinq professeurs de renommée internationale.
Une soirée musical et caritative
Entièrement porté par des bénévoles, Jazz en fête est aussi et surtout une opération solidaire. Les bénéfices sont reversés à des associations locales : l’an dernier, ils ont permis l’achat d’instruments pour un institut médico-éducatif. Cette année, les fonds iront notamment à Petit Bout de Ficelle, qui œuvre pour les enfants malades et handicapés ainsi qu’à une autre association selon les bénéfices récoltés. L’an dernier, l’événement a réuni 410 personnes, et les organisateurs espèrent dépasser ce chiffre. « On était inquiets la première année, mais le public revient. Ce mélange entre musique et danse fonctionne très bien » conclut Michel Guyot.