Besançon. Objectif 20 000 rires : le festival Drôlement Bien passe la vitesse supérieure

Le festival Drôlement Bien a annoncé sa programmation pour 2026, avec toujours plus d’artistes, et un objectif : battre son record de fréquentation en dépassant la barre des 20 000 spectateurs.

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équipe festival drolement bien
l'équipe du festival Drôlement Bien, avec le fondateur Hamid Asseila.

Le rendez-vous s’est imposé comme l’un des plus gros festivals d’humour de France derrière les Fous Rires de Bordeaux. Hamid Asseila, créateur du festival, veut aller encore plus loin pour la 4ème édition en accueillant plus de 20 000 personnes. Un pari osé mais qu’il espère atteindre : « on croise les doigts mais je pense que c’est réalisable ! » Si des questions se posent quant au format du festival pour répondre à cette ambition, les organisateurs ont souhaité ne rien changer pour « garder nos valeurs », commente le créateur.


Paul Mirabel, Adel Fugazi, Bérengère Krief, Booder…

En janvier 2025, Hamid Asseila avait annoncé vouloir « du lourd » pour la 4ème édition, chose faite avec plus de trente spectacles, quarante-cinq artistes programmés et des têtes d’affiches toujours plus reconnus. Cette année encore Paul Mirabel sera de la partie, ainsi que Bérengère Krief, Booder et Adel Fugazi.

Des parties géantes de Loup Garou

Mais le festival Drôlement Bien ce n’est pas que des humoristes. Avec cette programmation l’organisation veut aussi montrer que le cinéma peut être drôle ou que l’humour s’invite pendant une partie de jeu de société. Dans ce cadre, un partenariat s’est créé avec la structure Pro Meeples. Parmi les activités, des parties géantes de Loup Garou seront proposées : « notre but est de promouvoir le jeu de société pour tout le monde et dans des lieux insolites, on veut montrer qu’on peut rire pendant un jeu de société et casser les codes » a déclaré Blandine, fondatrice de Pro Meeples.

Le festival explore de nouveaux terrains de jeu

Plusieurs nouveaux lieux sont investis : « on va installer un chapiteau magic mirror place Granvelle, avec des foodtruck. On s’est rendu compte que les gens avant ou après le spectacle ne savaient pas où aller « , remarque Hamid Asseila. Le fondateur et son équipe ont aussi déniché des nouvelles activités comme le Comedy Brunch, trois humoristes pour faire rire le public qui aura la possibilité de bruncher le samedi et dimanche midi au Comptoir Général. Une soirée 100% belge, le spectacle en anglais et un spectacle dans le noir Into the Black (qui remplace le dîner dans le noir de l’an dernier) viennent compléter le programme des activités. « L’objectif du festival est d’investir le plus de lieux possibles « , poursuit le directeur.

À cela s’ajoutent plusieurs nouveaux partenaires comme le théâtre de Besançon, la médiathèque Pierre-Bayle ou encore les 2 Scènes. Côté cinéma, un atelier chocolat est prévu avec la chocolaterie « Un max de saveurs », pour mêler rires et gourmandises. 

Le volet social, un ADN Drôlement Bien

Depuis sa création, le festival met un point d’honneur à l’accès à la culture. « Quand on l’a créé on voulait qu’il soit accessible à tous » enchaîne Hamid Asseila. Avec une politique tarifaire très basse, le directeur veut » permettre à tous ceux qui n’ont pas les moyens de sortir de pouvoir voir les spectacles, participer aux activités « .

Parmi elles, des interventions d’artistes en milieu hospitalier, notamment au CHU de Besançon, scolaire et pénitentiaire, ainsi que des dons de places de spectacles à des associations, sont organisées. Histoire d’amener aussi la culture  » dans des lieux reculés « .

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