Découverte. Boucle de randonnée pédestre de Gigny

Laissons notre voiture à l’ombre des arbres du champ de foire, en haut de la rue qui longe l’église sur la droite. Notre balade part de la place du chapitre, devant l’église. Elle est balisée avec des balises jaunes et le petit moine sur les lames directionnelles. Remontons la rue du Prieur, avec vue sur le chevet de l’église et la vallée du Suran. Au croisement avec la rue Bernon, prenons le chemin qui monte à droite de la petite tour de guet du mur de l’abbaye. Arrivés sur la rue de la Pendaine, prenons à gauche puis tout de suite à droite jusqu’au sommet de la côte. Après avoir cheminé à l’ombre des arbres, nous descendons en longeant un petit affluent du Suran jusqu’à la route qui part à gauche vers Le Villard.

Arrivés au village, prenons sur la gauche la route du Sauget sur 500 m. Ensuite, toujours à gauche, prenons le chemin blanc et suivons le balisage jaune. Au poteau Les Bramafans, continuons tout droit jusqu’au poteau Bois sous la Roche. Ắ gauche, dirigeons-nous vers le belvédère des Fays. La vue sur la vallée du Suran y révèle la structure géologique plissée de la Petite Montagne, avec des alternances de reliefs et de dépressions étroites. Revenons sur nos pas jusqu’au poteau Les Bramafans, descendons tout droit en direction de l’abbatiale. Ắ l’entrée du village, voici le grand lavoir et le château d’eau de la Sarrazine. La source de la Sarrazine alimente la fontaine construite en 1694 sur la place du chapitre puis déplacée en 1791 sur la place du village. Arrivés au cœur du village, après le monument aux morts, un petit passage sur notre gauche nous ramène sur la place du chapitre et à l’église.

L’abbaye est dans son état de la fin du XVIIIe siècle et conserve des bâtiments imposants, jadis entourés d’une clôture. La structure du village est marquée par l’abbaye : maisons du chapitre, du chambrier et du prieur. L’église est un élément important de l’architecture romane clunisienne. Elle était à l’origine bien plus ample, plus haute à l’intérieur et plus longue à l’extérieur, prolongée par une avant-nef encadrée par deux tours, comme à Tournus. La façade remaniée au XVe siècle porte les armoiries du cardinal della Rovere. L’intérieur est très sobre, éclairé par des vitraux du XIXe siècle et ceux de Le Chevallier (années 1950). Ắ l’extérieur de l’église, sous le toit, les modillons sculptés appartiennent à la reprise du voûtement du XIIe siècle. Les têtes de bovins sculptées sont-elles un écho au culte de saint Taurin dont les reliques arrivèrent à Gigny au Xe siècle ?

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