Découverte en 1756 dans le village haut-saônois d’Avrigney (d’où son nom), cette statue antique fut achetée en 1873 par la ville de Besançon. Après l’incident du début d’année, la ville se voulait rassurante, indiquant que le « Taureau a glissé sur son sur-socle en bois (10 cm) et n’est pas tombé au sol ! […] Les dégâts sont limités à une petite zone correspondant à une restauration du [XIXe] siècle ». Dans un communiqué de presse du 5 novembre, l’information est confirmée : « Les parties antiques originelles du Taureau d’Avrigney n’ont pas été altérées. » Ouf !
Début de la restauration en novembre
« Depuis ce sinistre, l’œuvre est conservée dans les réserves externalisées des musées d’Arts et du Temps dans l’attente de sa restauration. […] La restauration se fera en deux temps : retrait de l’ancienne restauration et consolidation de la jointure entre le corps de l’animal et sa patte. Un traitement de surface et un dépoussiérage seront également réalisés. […] La première phase de restauration aura donc lieu fin novembre 2025 et la seconde à partir de février 2026 pour un retour dans les salles envisagé au printemps », dévoile le musée.
Or, depuis, c’est un peu comme si la Vénus de Milo était absente du Louvre. Alors, dans l’attente de son retour l’an prochain, « un fac-similé du taureau, réalisé par l’atelier de moulages des musées d’Arts & du Temps de Besançon » est visible !































