Besançon : à gauche, Anne Vignot veut une grande union, le PS met la pression  

Dans un communiqué publié samedi 17 mai, la maire de Besançon a officiellement appelé à une union de la gauche et des écologistes « la plus large possible ». Le Parti Socialiste a répondu trois jours plus tard : oui à l’union, mais sans La France Insoumise.

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Anne Vignot espère unir le plus largement possible à gauche. ©YQ

La course aux élections municipales se précise semaine après semaine. À gauche, le positionnement de La France Insoumise quant à un grand rassemblement de toutes les composantes du Nouveau Front Populaire (NFP), a précédé celui d’Anne Vignot (EELV). Si des discussions entre les deux partis existent depuis plusieurs mois, ce samedi 17 mai la maire de Besançon a officialisé cette volonté dans un communiqué : face aux enjeux à venir, l’élue veut « l’union de la gauche et des écologistes la plus large possible ». « […] Dans ce processus d’union, nous ne pouvons pas nous permettre d’exclure qui que ce soit. »

Une annonce à laquelle a répondu le Parti Socialiste (PS), mardi 20 mai, par un vote des militants, alors que le parti était sommé par les autres formations de l’actuelle majorité municipale, de clarifier ses positions. À une très large majorité, les adhérents du PS ne souhaitent pas travailler avec les insoumis, préférant conserver leur « partenariat privilégié avec Place Publique, autour d’un projet social-démocrate et social-écologiste ». Cette fois, la pression a changé de camp. Le PS a consulté ses membres et demande aux autres partis d’en faire autant : s’allier avec LFI ou préférer le duo PS – Place Publique. La prochaine rencontre de tout ce petit monde, prévue le 2 juillet, s’annonce animée.

M.S