Besançon. Des lycéens de l’Académie échangent autour de la Liberté de la presse

Dans le cadre de l’initiative du prix Albert-Londres en lycée, Manon de Couët est venue au lycée Louis Pergaud échanger avec des élèves. Journaliste d’investigation, elle a répondu aux questions les plus précises des lycéens.

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Photo de Hippolyte Sanseigne

Créé en 1933, le prix Albert-Londres récompense les meilleurs grands reporters francophones dans les catégories presse écrite, audiovisuel et livres. Afin de valoriser l’importance de ce prix et de ce qu’il représente, l’académie de Besançon organise depuis des années le dispositif « Prix Albert-Londres en lycée ». Le 20 mars, la journaliste d’investigation Manon de Couët, nominée pour sa série documentaire Vert de Rage, programme d’enquête diffusé sur France 5, s’est rendue au lycée Louis Pergaud de Besançon. « Je suis très contente d’être ici, le but, c’est de pousser les élèves à la réflexion sur le monde médiatique, mais aussi de leur faire découvrir mon métier ».

Tout au long de la journée, l’intervenante a animé trois séances d’une heure et demie devant des élèves issus de quatre lycées : Louis Pergaud, Saint-Jean de Besançon, Duhamel de Dole et Pontarcher de Vesoul. De 14 h à 15 h 30, la rectrice de la région Bourgogne Franche-Comté, Nathalie Albert-Moretti, a rejoint la journaliste sur l’estrade aux côtés de Marie Adam-Normand, référente académique à l’éducation aux médias. « C’est fondamental que nos élèves s’initient à ce qui relève de la Liberté de la presse et qu’ils apprennent à manipuler l’information ».

Les élèves ont animé la séance

En amont, les élèves ont visionné en cours plusieurs documentaires sur lesquels Manon de Couët a travaillé. Notamment « Armes, l’héritage toxique », qui explore la pollution causée par les déchets militaires en Normandie et pour lequel elle a reçu un prix européen d’investigation. Curieux et engagés, les élèves ont multiplié les questions sur la technique, les coulisses des tournages et, plus largement, sur le métier de journaliste. De nombreux sujets ont ainsi été abordés : la déontologie journalistique, la pluralité des médias, les droits des journalistes d’investigation et bien d’autres débats. « C’est vraiment agréable, ils sont très curieux et posent les bonnes questions. Si cela peut créer des vocations ou les éclairer sur la réalité du métier, c’est génial. », se réjouit la journaliste.