Le coup de tonnerre à Besançon ce lundi 27 octobre ne vient pas de la tempête Benjamin, mais de La France insoumise (LFI). L’antenne locale du mouvement a publié un communiqué de presse peu avant 19h afin d’annoncer sa propre candidature pour les futures élections municipales prévues en mars 2026.
Après avoir » tendu la main à la maire sortante « , les insoumis.es contastent depuis plusieurs semaines » que Mme Vignot agit sans cap, préférant la réaction plutôt que l’action […] Cette incapacité à planifier et à déterminer une stratégie a rendu nos discussions pour l’échéance municipales stériles et inopérantes « , écrit le mouvement.
Estimant que le temps est venu pour » donner un cap clair à gauche à Besançon « , La France insoumise » présentera une liste d’union populaire, citoyenne et écologiste pour les élections de mars 2026 « . Toujours avec l’ambition de décliner au niveau local le programme du Nouveau Front Populaire (NFP), né d’une grande union de la gauche aux moments des élections législatives en 2024. Une telle union semble aujourd’hui plus que jamais impossible à Besançon, en vue des futures élections.
Quatre candidatures annoncées à gauche
Outre Anne Vignot, maire écologiste sortante et cette nouvelle liste annoncée par La France insoumise, le Parti socialiste (PS) s’est allié à Place Publique (PP) et Cap21 localement. Nicolas Bodin, toujours membre du PS sans pour autant avoir l’investiture, a aussi dévoilé ses intentions. Il reste le Parti communiste (PCF), qui après avoir espérer rassembler tout le monde, va donc devoir faire un choix.
