Besançon. La France Insoumise souhaite l’union de la gauche

Mercredi 14 mai, l’antenne bisontine de La France Insoumise (LFI) a présenté ses deux chefs de file pour mener les négociations avec les autres partis de gauche afin de constituer une liste commune pour les élections 2026.

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Affiche France Insoumise

La France Insoumise (LFI) participera bien aux élections municipales 2026. Le mouvement politique espère bien s’installer au coeur d’une union à gauche. « La plus large possible », glisse Séverine Veziès, coordinatrice bisontine et désormais co-cheffe de file pour mener les négociations avec les autres formations politiques. À ses côtés, un nouveau visage, celui de Martin Meillon, 29 ans, ouvrier en bâtiment et militant depuis plusieurs années.

Si des discussions et rapprochements avec certains partis, comme les Écologistes, sont déjà actés depuis plusieurs mois à Besançon, LFI a officiellement rencontré le mois dernier les partis de l’actuelle majorité bisontine. Tous ? « Le Parti socialiste (PS) n’a pas participé à ses premiers échanges », admet la coordinatrice, consciente que l’intégration ou non de LFI à cette union de gauche reste l’une des conditions à la participation du Parti Socialiste (PS). « C’est leur choix, nous avons lancé une invitation en espérant pouvoir discuter avec eux. Ils ont leur timing. Au niveau local, nous voulons éviter d’instrumentaliser des désaccords nationaux pour ne pas faire l’union  », se contente Séverine Veziès. Une prochaine réunion du même ordre est prévue le 28 mai. « Nous ne sommes pas opposés à ce qu’Anne Vignot soit la tête de liste. Mais je rejette l’expression « se ranger derrière » cette alliance se fera sur le fond, un programme construit ensemble. S’unir ne veut pas dire renier ses valeurs », poursuit la co-cheffe de file. Si l’exemple du quartier des Vaîtes est porteur d’espoir quant à la capacité des partis politiques de gauche à « s’entendre » sur un projet commun, certains autres dossiers pourraient toutefois être plus clivants  « On peut travailler ensemble, la majorité municipale a réussi à le faire lors du dernier mandat », tempère Séverine Veziès.