Lancée en décembre 2024, cette exposition présente huit œuvres issues de la série Karma-Kali, Sexual Dreams & Paradoxes, réalisée par Jean-Pierre Sergent à l’été 2024. À travers son travail, l’artiste cherche à révéler la dimension spirituelle de l’érotisme, au travers de sérigraphies construites à partir de patterns (motifs répétitifs, ndlr), inspirés de ses recherches artistiques. « La sexualité, c’est la base de tout. C’est important pour moi de la montrer au travers d’une spiritualité. Souvent, le public dissocie les deux. Or, en Inde par exemple, l’éveil des sens inclut ces thématiques-là. »
Né à Morteau, l’ancien étudiant aux Beaux-Arts a beaucoup voyagé, au Canada puis pendant dix ans à New-York, où il connaît les plus belles heures de sa carrière. « Là-bas le public a une vraie curiosité artistique », juge Jean-Pierre Sergent. De retour dans la région depuis 2004, il a installé son atelier près de la Gare d’Eau et continue d’exposer comme à Lugano avec son amie Heidi Suter, à Chypre, ou encore pendant quatre ans au Musée des Beaux-Arts avec son exposition Les Quatre Piliers du Ciel. Rue Proudhon, dans l’appartement-galerie d’Heidi Suter, l’artiste partage son travail, son énergie, tout en laissant libre cours à l’interprétation de ses œuvres. Après son passage, d’autres artistes bisontins devraient investir les lieux.
M.S