Ce sont des réparations que Didier Gaudot, ingénieur à Grand Besançon Métropole, qualifie de « classiques ». Il souligne que « quelques pathologies commençaient à apparaître. Rien de bien inquiétant, mais dans le domaine des ouvrages d’art, plus on traite en amont, moins cela coûte cher ! Et moins on a de risque de voir la structure se dégrader de manière irrémédiable. »


Refaire l’étanchéité et réparer les bétons

« Concrètement, on va enlever le revêtement qui est sur la passerelle actuelle qui est un asphalte vieillissant qui ne remplit plus son rôle d’étanchéité. L’étanchéité sur l’ouvrage est défaillante. Pour protéger les ouvrages d’art, la première chose que l’on fait en général, c’est de les préserver de l’eau », développe l’ingénieur interrogé. Les bétons seront aussi réparés. « Le chantier, prévu pour une durée de six semaines, vise à consolider la structure de l’ouvrage […] afin d’en assurer la pérennité », résume la ville de Besançon. Une partie des travaux se déroulant sous la passerelle, elle devrait rouvrir fin juillet. En attendant, des itinéraires alternatifs sont proposés. Le coût s’élèvera à 120 000€ TTC.