Vivant à Besançon, Cédric Gyger signe ici sa première exposition. Mais son intérêt pour la photographie est bien antérieur. Depuis sa plus tendre enfance, il pratique cet art.
Puis, « il entre dans l’industrie comme dessinateur et s’intéresse à ces ruines dès le milieu des années 90, fasciné et désolé par la violence de la rapidité du passage à la désuétude », souligne la Maison de l’Architecture.
Les photographies de Cédric Gyger sont riches d’une réflexion esthétique et d’une volonté de capturer les dégradations du temps sur des édifices témoignant de la réalité quotidienne de beaucoup de travailleurs.
Une quinzaine de clichés
Pour cette exposition, une quinzaine de photographies ont été sélectionnées. Des clichés de lieux que Cédric Gyger a rencontré lors de ses pérégrinations. Possibilité alors de voyager avec lui dans le passé industriel de la Belgique avec le puits du Péchon photographié en 2022 ou même jusqu’en Pologne par exemple.
Du côté de la Franche-Comté, il présente quelques photographies pour cette exposition, avec les forges de Rans (Jura), le puits Arthur de Buyer à Magny-Danigon (Haute-Saône) ou encore avec l’usine électrique de Lods (Doubs).
Pour Besançon, plusieurs photographies prises dans les années 1990 de la Rhodiacéta sont présentées.
Une conférence le 5 avril
Une conférence aura lieu à la Maison de l’Architecture le 5 avril à 18h30 autour de la question de la reconversion du patrimoine industriel. Elle sera animée par Marina Gasnier, professeur à l’Université de technologie Belfort-Montbéliard en histoire des techniques et épistémologie du patrimoine industriel. Entrée gratuite sur inscription.
Informations pratiques : L’exposition « De fer et de pierre » de Cédric Gyger est visible jusqu’au 7 avril 2023 à la Maison de l’Architecture de Franche-Comté (2, rue de Pontarlier 25000 Besançon). Entrée libre.