Dans un Palais des Sports bien rempli mais d’abord tendu, les joueuses de Jérôme Delarue ont connu une première période compliquée. Trop d’imprécisions au tir, une défense en retard et un manque d’agressivité générale ont laissé Mérignac dans le match. « On aurait pu se rendre le match plus facile en ayant plus de réussite dans le tir et en étant plus solides en défense », résumait Kiara Tshamanga, frustrée malgré les trois points. En face, la gardienne Lena Leborgne (15 arrêts) posait de gros problèmes aux attaquantes bisontines, à la pause, Besançon était mené 14-16.
Alizée Frécon-Demouge dans un grand soir
La seconde mi-temps a été celle du réveil. Plus solides, plus concentrées, les Bisontines ont retrouvé leur intensité, aidées par un public qui a joué son rôle à merveille. Cette montée en puissance est incarnée par Alizée Frécon-Demouge. Mérignac, en perte de rythme, subit de plus en plus, jusqu’à laisser l’ESBF prendre l’avantage pour s’imposer sur le fil, 33 – 32.
Jérôme Delarue a exprimé son soulagement après la victoire, tout en restant critique sur la performance de son équipe, notamment avec un faible taux de réussite au tir en première mi-temps. « Ce qui a changé, c’est notre capacité à exploiter leur fatigue », soulignant au passage l’intelligence d’Alizée Frécon-Demouge, qui a brillamment utilisé cette faiblesse pour attaquer et faire la différence dans les moments-clés. « On a ce qu’il y a de mieux dans le championnat pour faire payer la fatigue à nos adversaires ». L’ESBF s’en sort cette fois, mais doit élever son niveau de jeu pour les prochains matchs. Toutefois, cette victoire permet aux bisontines de rester dans la course à l’Europe avec deux points de retard sur l’OGC Nice. La prochaine rencontre est prévu ce dimanche à Toulon, une lanterne rouge qui vient toutefois de s’imposer à Stella Saint-Maur et ne lâchera rien.
