Le calice jusqu’à la lie. Ce mercredi 28 juin, la commission de contrôle des clubs professionnels de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a rendu sa décision après avoir auditionné plusieurs équipes de Ligue 1 et Ligue 2 avec parmi elles, le FC Sochaux-Montbéliard. Le budget prévisionnel présenté par les dirigeants au gendarme du foot français n’a pas convaincu, loin de là. Le club est pour l’instant relégué administrativement à l’étage inférieur, le National. Pour l’instant, car le FCSM via un communiqué publié dans la foulée de l’annonce, a immédiatement annoncé faire appel de la décision. « Tout en reconnaissant la légitimité de cette décision, (le club) va faire appel de celle-ci afin de produire la preuve de la couverture par le groupe Nenking de son déficit prévisionnel pour la saison à venir, comme cela avait été le cas il y a un an. Le groupe Nenking, propriétaire du FCSM, doit de manière imminente débloquer les fonds prévus à cet effet, et les verser à sa filiale. Le retard dans le versement de ces fonds, qui a motivé la sanction de la DNCG, s’explique par les difficultés de trésorerie rencontrées par Nenking dans ses activités liées à un marché immobilier chinois en crise depuis la crise sanitaire ». Entre les lignes on comprend que le destin du FCSM reste flou.
Alors que l’on savait que les investissements du groupe Nenking, propriétaire chinois du club doubiens depuis 2019, allaient être beaucoup plus restreints pour la saison 2023/2024, la somme attendue pour espérer se maintenir est importante. Selon nos confrères de l’Est Républicain, il manque 15 millions d’€. Oui, quelques ventes comme celle de Gaëtan Weissbeck annoncé aux Girondins de Bordeaux, devraient permettre de soulager le portefeuille sans pour autant changer la décision de la DNCG. Il n’est désormais plus question d’ambitions en Ligue 2 mais d’abord d’y jouer. Une situation déjà vécue par les lionceaux il y a quatre ans, sauvés notamment grâce à l’arrivée du groupe Nenking. Ce ne sera pas le seul chèque à sortir cet été. : Olivier Guegan attend toujours son indemnité à la rupture de son contrat en avril dernier. On parle ici d’1,2 million d’euros.
M.S