La réélection de Donald Trump comme Président des États-Unis amène derrière elle une vague de déstabilisation en Europe, avec à sa tête Elon Musk, patron du réseau social X. Invoquant la liberté d’expression pour implanter en Europe ses idées proches d’une extrême-droite grandissante qui n’en demandait pas tant, le propriétaire du réseau social X mitraille de tweets les différents gouvernements de pays européens avec en tête la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Notre président de la République s’en est même indigné, le 6 janvier. Plus surprenant, Marc Zuckerberg, patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger…) a décidé de prendre le même chemin. Invoquant lui aussi plus de liberté d’expression, le propriétaire annonce supprimer le fact-checking (vérifications des faits, ndlr), sur ses applications. En échange, des notes rédigées par d’autres utilisateurs seront disponibles. Sur X, ce fonctionnement a déjà fait ses preuves mais aussi causé du tort à de vraies informations, faussement corrigées. De quoi perdre les utilisateurs sur ce qu’ils lisent et regardent sur les réseaux sociaux. Prudence donc. Sans vérification, Internet pourrait nous laisser croire que les bouchons à Besançon sont sympas ou à l’inverse, que la capitale comtoise « se transforme en Medellín », après chaque fait divers.