« La forêt est restée complètement fermée une dizaine de jours après la tempête. Ensuite, nous avons pu rouvrir une grande partie, à l’exception des 350 hectares les plus touchés, qui attiraient aussi le plus de public », explique Fabienne Brauchli, adjointe en charge de la transition écologique, des espaces verts, de la biodiversité.
Sur les 1 700 hectares de forêt, la majorité des chemins ont été sécurisés mais certaines zones sont restées interdites à la circulation pour permettre aux équipes de l’ONF et aux entreprises spécialisées d’abattre des arbres menaçants et d’assurer la sécurité des lieux.
Initialement prévue pour le printemps, la réouverture complète de la forêt a finalement eu lieu dès le 10 février, une avancée rendue possible par la mobilisation des bûcherons locaux et des entreprises de travaux forestiers. « L’ONF a été très réactif dans l’organisation du chantier. Il fallait aller vite et bien », souligne Fabienne Brauchli. Les dégâts laissés par la tempête sont impressionnants : 5 500 m² d’arbres ont été détruits, soit un volume supérieur à celui nécessaire pour reconstruire la charpente de Notre-Dame de Paris.
Une partie des troncs sera valorisée en bois d’œuvre localement, dans un rayon de 60 km autour de Besançon, tandis que le reste sera transformé en bois de chauffage. Malgré la réouverture, la vigilance reste de mise, « le risque zéro n’existe pas, rappelle Fabienne Brauchli. Les arbres ont été fragilisés par la tempête et le changement climatique. Nous conseillons aux promeneurs de rester sur les chemins balisés et d’éviter la forêt par temps de vent. » Si la forêt est désormais accessible, certains aménagements restent en cours, notamment le parking du Puits des Prés, très fréquenté par les randonneurs. Fermé pour rénovation, il devrait rouvrir le 15 mars. Un bilan définitif des travaux et des dégâts sera établi dans les prochains mois.
