Pilotés par la fédération de chasse du Doubs (FDC25), ces comptages sont effectués bénévolement par des bénévoles « qui ont été formés pour apprendre à effectuer cette mission selon un protocole défini par l’Office français de la biodiversité (OFB) » précise Mathieu Silvert, chargé de la formation et de la communication à la fédération. « Des tronçons particuliers sont identifiés, prédéfinis car ils sont représentatifs, et des périodes particulières, quand la neige commence à disparaitre et avant qu’il n’y ait trop de végétation ». L’observation vise plus particulièrement lièvres et cerfs et s’effectue de nuit depuis les véhicules qui roulent au pas et utilisent des projecteurs en direction des champs et forêts. Les gendarmes sont prévenus en amont afin d’éviter tout malentendu ».
Ces comptages vont ensuite permettre à la fédération d’avoir un indice parmi d’autres sur l’augmentation ou la baisse d’une espèce et d’ajuster en conséquence les prélèvements dans le plan de chasse la saison suivante. « Pour affiner ces observations, on demande aussi aux chasseurs qui prélèvent un lièvre de nous envoyer une patte afin de savoir s’il s’agit d’un adulte ou d’un jeune ce qui permet d’en savoir plus sur la reproduction ».
Par ailleurs, en ce moment, des bagages pilotés par l’OFB et la Fédération Nationale de Chasseurs sont en cours sur les bécasses avec là aussi le souci d’un suivi régulier sur leur migration et leur progression
« Ces différentes actions nous permettent d’avoir une bonne connaissance des différentes espèces, d’estimer les différentes populations et de garantir que la chasse n’a qu’un impact faible sur celles-ci ».
