Haut-Doubs. L’exposition Bidons sans frontières invite les habitants dans trois lieux de Pontarlier

Né entre l’association La Sarbacane et l’artiste Gérard Benoit à la Guillaume, le projet Bidons sans frontières s’est arrêté à Pontarlier en 2024 dans le cadre du P’tit Pont, action culturelle du festival Pont des Arts. L’exposition est à retrouver place d’Arçon, au conservatoire et à la maison de quartier des Pareuses jusque mi-juin.

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exposition bidons sans frontières pontarlier
L'exposition est à retrouver Place d'Arçon, au Conservatoire Élie Dupont et à la maison de quartier des Pareuses

Un an et demi de travail. C’est le temps qu’il aura fallu pour voir naître l’exposition Bidons sans frontières. Née d’un projet entre La Sarbacane et l’artiste Gérard Benoit à la Guillaume, cette exposition retrace sur la Place d’Arçon, au Conservatoire Élie Dupont et la maison de quartier des Pareuses, la rencontre des bidons avec les habitants de Pontarlier et alentours. Ces objets métalliques ont voyagé entre la communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs avant de s’arrêter à Pontarlier en 2024 dans le cadre du P’tit Pont, action culturelle du festival Pont des Arts. Les bidons ont été entre les mains des écoles des Fourgs, de Mouthe, de Malbuisson-Montperreux mais également d’Henri Cordier, Joliot Curie et Émile Pergaud à Pontarlier. Le lac de Malpas, la Source Bleue et la frontière franco-suisse ont également été mis à l’honneur. « On a réalisé un cœur avec plus de 300 bidons sur la frontière. 150 du côté français, 150 du côté suisse », indique le photographe Gérard Benoit à la Guillaume. 

« Une mixité sociale »

Une collaboration entre la classe de danse contemporaine du conservatoire et un groupe de danseurs de la maison de quartier des Pareuses s’est déroulée au théâtre forestier. « Un groupe d’adolescents s’est mélangé pour (dés)installer, porter et évoluer autour des bidons. Certains sont rentrés dans le monde institutionnel du Conservatoire. Les bidons racontent cette mixité sociale. Il y a une connexion entre les arts et les âges, ainsi qu’un côté éducatif. Ils sont acteurs de quelque chose. Quand on prend du recul au travers de la photo, ça devient une œuvre d’art », souligne Antoine Nicod-Lancin, co-président de la Sarbacane. L’exposition est à retrouver jusque mi-juin.