Certains faits divers marquent les esprits. Celui rapporté dans le journal Le Comtois le 24 avril 1957 (n°3764) en fait partie. À Saint-Vit, une femme de 43 ans vivait seule dans une maison. Personne n’était jamais entré chez elle. Quand elle rentrait à l’intérieur, elle veillait à ce que personne ne soit derrière. Une façon d’agir curieuse… Et d’ailleurs, les habitants de la commune la considéraient comme une femme assez « renfermée et bizarre », d’après l’auteur de l’article du journal Le Comtois publié le 24 avril 1957.

De temps en temps, elle s’absentait. C’est ainsi qu’en début d’année 1957, peu s’inquiétèrent de ne plus la voir. Plusieurs fois, sur les 4 mois avant la publication de l’article, la tante de la quadragénaire tenta sa chance en toquant à la porte : mais aucune réponse. Au bout de ce long laps de temps, une enquête fut ouverte. Les gendarmes tentèrent aussi leur chance : aucune réponse non plus. Alors, ils firent venir un serrurier et là, ce fut l’horreur ! Cette femme devait souffrir du syndrome de Diogène (théorisé en 1975) : un amas de détritus dans un logement insalubre. Morte sur son lit, la femme, recroquevillée, était momifiée. Cet exemple nous rappelle le cas de Montbéliard, où le 24 avril 2024, des huissiers trouvèrent une femme momifiée chez elle. À Besançon aussi, en 2018, un corps en décomposition fut par exemple découvert dans un appartement de la rue d’Arènes… L’histoire se répète !