Il suffit de se promener à Maîche et sur le plateau pour comprendre la place qu’occupe le Comtois sur ce territoire. On lui a même fait une statue dans un rond-point de la ville à quelques centaines de mètres du lieu des festivités, mais il est surtout très présent dans les pâtures pour le plus grand bonheur des passants.
Des critères pour pérenniser la race
Ils peuvent ainsi admirer ce bel animal avec bien sûr un œil moins avisé que les juges qui officieront lors du concours. Ces derniers devront observer attentivement afin que les critères soient respectés : une taille entre 1,50 à 1,65 m, un poids de 650 à 800 kg avec une encolure droite et musclée, une épaule longue, inclinée et large, un garrot bien sorti, un poitrail large et une poitrine profonde. Représenter la race, ça se mérite alors les notes portent aussi sur d’autres éléments comme un corps compact, un dos droit, une croupe large et une cuisse bien descendue, de bons aplombs, des membres secs avec des articulations fortes, des tendons et des jarrets nets. Sans oublier une robe alezan ou bai et une crinière abondante !
Ils seront plus de 250 éleveurs et avec eux plus de 500 chevaux comtois, présents après avoir d’abord franchi l’étape des concours locaux. Le national est un aboutissement et un rendez-vous indispensable pour la sélection des reproducteurs et l’amélioration de la génétique. L’événement permet aussi. C’est aussi des échanges pour favoriser l’activité commerciale des éleveurs mais aussi procéder à la sélection pour le concours général agricole au Salon International de l’Agriculture à Paris.
