Les périodes de crises ont en effet toujours été un terreau fertile pour véhiculer de telles fausses informations. Et ce n’est pas récent puisque ce phénomène existe depuis des siècles, ces mensonges étant véhiculés par les colporteurs, puis par les correspondances avant l’avènement de l’imprimerie qui a amplifié le phénomène.
À qui profite cette désinformation ?
« À notre époque, depuis quelques années, les réseaux sociaux ont fait exploser le nombre de fake news lancées en connaissance de cause dans le champ médiatique et les nouvelles technologies amplifient leur diffusion et donc leur pouvoir de nuisance » explique Carine Locatelli, responsable de la bibliothèque municipale de Maîche.
« Les fake news ou infox peuvent être créées pour des raisons idéologiques. C’est le cas quand une campagne de désinformation à des fins politiques est mise en place pour déstabiliser un adversaire lors d’une élection. Il y a aussi les raisons financières afin de mettre en place des arnaques sur internet ou de décrédibiliser un concurrent commercial ».
Pour ne pas tomber dans ces pièges parfois grossiers mais de plus en plus perfectionnés grâce à l’intelligence artificielle, la vigilance s’impose. « Nous proposons pour cela une exposition avec des outils et des pistes de réflexion permettant de se repérer, de trier, d’identifier les sources et l’information » poursuit-elle.
Le grand public est invité à venir se confronter à ce problème qui concerne toutes les générations. « Nous mettrons aussi l’accent sur les collégiens puisque nous accueillerons en dehors des heures d’ouverture de la bibliothèque tous les élèves de 4ème des deux collèges de la ville ».
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