Pontarlier. Cinq nouvelles personnes obtiennent la nationalité française

Ce 12 décembre, cinq ressortissants de l’Allemagne, le Brésil, l’Équateur, le Kosovo et le Maroc, ont officiellement acquis la nationalité française. La cérémonie s’est tenue à la sous-préfecture de Pontarlier.

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naturalisation à Pontarlier
Les cinq nouveaux citoyens français sont issus d'Équateur, Maroc, Allemagne, Kosovo et Brésil ©CT

Ils sont issus d’Allemagne, du Brésil, de l’Équateur, du Kosovo et du Maroc, et ce vendredi 12 décembre est un jour important. Ces cinq personnes ont officiellement acquis la nationalité française lors d’une cérémonie officielle à la sous-préfecture de Pontarlier, en présence d’élus des communes de résidence des personnes naturalisées (Gilley, Orchamps-Vennes, Morteau, Pontarlier, les Premiers Sapins) et du vice-président de la Société de Médaillés de la Légion d’Honneur du Doubs. « Bienvenue chez vous ».

Un message simple du sous-préfet Nicolas Onimus, qui en dit long pour ces cinq nouveaux citoyens français, à l’instar de Valmire Shabanaj, originaire du Kosovo, arrivée en France il y a 16 ans pour rejoindre son mari. « J’ai accouché de mes trois enfants ici. Mon mari et mes enfants sont français, je me sens chez moi », sourit l’intéressée qui travaille depuis six ans à l’hôpital de Pontarlier en tant que cuisinière. Ghizlane Lambirkat, originaire du Maroc, a rejoint son mari en France en 2015. Elle travaille en restauration rapide et ensemble ils habitent à Gilley et ont trois enfants. « J’ai fait la demande de naturalisation en juin et quand j’ai reçu l’avis favorable j’étais trop contente. je me sens française »

Chaque année, plus de 100 000 étrangers deviennent Français. Sur Pontarlier, une trentaine sont accueillis individuellement pour recevoir leur déclaration de nationalité. « On a déjà eu des Allemands, des Canadiens. On a vraiment tous les profils, certains ont des enfants français, d’autres y ont fait leurs études et souhaitent continuer à y vivre. Il y a aussi des réfugiés avec des histoires plus compliquées », détaille Nicolas Onimus. Pour obtenir la nationalité, la maîtrise de la langue française est testée systématiquement, la situation administrative est vérifiée ainsi que les antécédents judiciaires.