À 34 ans, Marc Bourgeois a décidé de changer radicalement de vie. Après avoir travaillé dans le bâtiment puis en tant que chef de projet dans l’industrie médicale, il a décidé de mettre à profit ses compétences pour transformer le 26 rue Montrieux en distillerie. Ouverte depuis novembre, ce Haut-Doubien avait une volonté : tout faire maison, des travaux jusqu’au dessin des bouteilles. Dernièrement, il a créé deux nouvelles liqueurs « une à la menthe qui est très peu sucrée et une à la cannelle, où pour l’instant, je n’en ai vu nulle part ailleurs ». Il compte les présenter au public le 8 mars prochain, journée internationale des droits des femmes. « Je trouvais le jour opportun, les liqueurs touchant davantage les femmes ».
Des absinthes sur le thème des sept péchés capitaux
Outre les deux liqueurs, il a élaboré quatre recettes d’absinthes, trois blanches et une verte, représentant les péchés capitaux : Orgueil, Jalousie, Gourmandise et Luxure. « Je voulais ironiser avec le fait que l’absinthe était considérée comme la boisson du diable », sourit le distillateur. Des cours en oenologie lui permettent de « mettre des mots sur les saveurs, de trouver un équilibre ». Avec des grands-pères bouilleur de cru et ami de la célèbre famille Guy, le monde de l’absinthe ne lui était pas complètement inconnu.
Avec plusieurs autres distilleries dans le secteur, Marc Bourgeois tente de se démarquer avec des produits à son image, raffinés mais conviviaux. « J’essaie de toucher un public plus large en proposant quatre absinthes riches mais douces et donc plus accessibles. Je souhaite refaire découvrir l’absinthe qui est devenu un produit qui intrigue », détaille le distillateur. En s’installant au centre-ville de Pontarlier, Marc Bourgeois espère redonner un attrait touristique à ces produits bien locaux.
