Après onze éditions inoubliables, une page se tourne pour cet événement emblématique qui a su conjuguer indépendance, ouverture musicale et fidélité du public. Cette année, le festival mise sur une programmation qui mêle légendes vivantes et talents émergents, avec des concerts et performances exclusifs. « On veut que ce soit une belle fête, encore plus axée sur la programmation, avec des cartes blanches et des spectacles uniques que l’on ne verra qu’au No Logo », explique Florent Sanseigne, directeur du No Logo Festival.
Un festival sous le signe de l’exclusivité et du renouvellement
Le festival accueille de nouveaux courants musicaux comme le hip-hop, tout en invitant des artistes de 13 nationalités. Parmi les têtes d’affiche, on retrouve Burning Spear, Fonky Family, et BigaRanx. Pari tenu également pour le renouvellement, « cette année, 50 % des artistes programmés n’ont jamais joué au festival. C’était un défi, mais on l’a relevé ! » précise Florent Sanseigne. Avec 52 concerts et plus de 90 artistes répartis sur quatre scènes, le No Logo Festival s’assure une dernière édition spéciale.
Une dernière édition à Fraisans
Cette édition 2025 sera la dernière sur le site de Fraisans. Le futur du festival reste suspendu à la recherche d’un nouveau lieu : « on n’a encore rien confirmé, on se donne jusqu’à fin juin pour trouver un endroit viable. Sans cela, l’organisation pour 2026 serait trop compliquée », confie Florent Sanseigne. L’indépendance du festival, sans sponsor ni subvention, pose également un défi financier. « On sait que notre public est fidèle, mais pour qu’il y ait une édition en 2026, il faut que 2025 soit complet. Si ce n’est pas le cas, on ne pourra pas continuer », admet-il.
Malgré ces incertitudes, l’équipe reste déterminée à offrir une édition 2025 exceptionnelle, fidèle à l’ADN du No Logo. « C’est la première fois que tout le monde nous dit que tout était parfait. En 2024, on a atteint une maîtrise totale de l’organisation. Cette année, on garde la même jauge, avec juste quelques ajustements mineurs », conclut le directeur du festival.
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