En mai dernier, à Quetigny-Plombières-lès-Dijon (21), 53 candidats de différentes formations et niveaux se sont affrontés pour les épreuves régionales. « Les candidats ont dû reconnaître 20 à 40 échantillons de plantes fraîchement cueillies en 60 à 90 minutes, en fonction de leur niveau et de la catégorie dans laquelle ils concouraient », expliquent les organisateurs du concours.
Organisé par VALHOR (l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage), le Concours National de Reconnaissance des Végétaux permet « aux jeunes de bien connaître et reconnaître les végétaux qu’ils vont voir dans leur futur métier », précise le service communication de l’événement.
« Il faut être passionné »
Seul qualifié pour le Doubs, Alcide Barré, originaire de l’Yonne, ira à Lyon les 6 et 7 décembre 2023 pour la finale nationale, qui aura lieu lors du salon Paysalia. Après un bac professionnel de production horticole dans l’Yonne, Alcide Barré s’est dirigé vers Besançon pour suivre la formation de jardinier-botaniste. Lors des épreuves régionales, il a dû reconnaître 30 échantillons pour sa catégorie (aménagements paysagers). Il nous en décrit le déroulement : « Ils nous donnent une liste de tout ce que l’on aura possiblement. Après, on peut toujours apprendre la liste par cœur pour apprendre à les reconnaître, mais je pense que ce n’est pas le bon moyen, c’est plutôt visiter des jardins, lire beaucoup. Être tout le temps dedans. Moi, je passe ma vie à visiter des jardins. Il faut être passionné, je pense. »
Il y a deux ans, il avait déjà participé à ce concours et avait remporté la finale dans sa catégorie (production horticole) et son niveau. Participer à ce concours prend sens pour lui pour son activité professionnelle future. « Surtout pour la formation que je fais (jardinier-botaniste). C’est le jardinier qui est spécialisé pour travailler dans les jardins botaniques ou les arboretums, avec une grosse diversité de plantes. Donc c’est indispensable de savoir reconnaître à peu près tous les végétaux qu’on peut croiser », conclut-il.