Région. 31e édition des Sommets de l’espoir : l’ascension solidaire vers la Tête Blanche

Chaque été, l'association Semons l'Espoir emmène des personnes en rémission de cancer à l'aventure. Le groupe est monté à plus de 3 700 mètres d'altitude jusqu'au sommet de la Tête Blanche.

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association Semons l'Espoir
Le groupe au complet lors de leur arrivée à Chamonix.

Pour la 31e fois, les Sommets de l’espoir ont pris le départ d’une aventure solidaire en montagne, ce samedi 19 juillet à Besançon. Emmenés par l’association, des personnes en rémission de cancer sont parties à la conquête du sommet de la Tête Blanche (3 710 m d’altitude) au départ de Chamonix. Le groupe était composé de huit adolescents du réseau AJA, de dix adultes, et de trois Mexicains membres de l’association Cimas de la Esperanza. Une association jumelle fondée au Mexique par Matthieu Dornier, fils du fondateur de Semons l’Espoir. Depuis, des échanges entre les deux structures ont lieu chaque année. Les participants sont encadrés par des membres de l’association, une infirmière, un docteur ainsi qu’une dizaine de guides de haute montagne.


Un défi d’une semaine

Le groupe est parti pour une semaine d’aventure. Dès leur arrivée, les participants ont été initiés aux techniques de montagne : « Les premiers jours, ils apprennent à marcher avec des crampons, à manier les cordes, à escalader… » précise Myriam Pernet, chargée de projet pour les Sommets de l’Espoir. Après avoir passé la nuit au refuge Albert 1er (2 702 m), l’ascension du sommet s’est déroulée le jeudi 24 juillet. Parce que l’essentiel reste l’aventure humaine, les personnes n’ayant pas les capacités pour atteindre ce sommet ont été orientées vers un itinéraire plus accessible.

À 16 ans, Hugo Michelin a participé à l’édition 2024. Cette année, il est revenu en tant qu’ambassadeur : « J’appréhende toujours un peu au début, car je ne connais pas les autres. Mais au fil des jours, on tisse des liens et tout se passe très bien ». Il poursuit : « Cette aventure redonne confiance. Elle montre qu’on reste capable de réaliser de grandes choses, malgré la maladie ».

Un parcours plus accessible

L’association reçoit de plus en plus de demandes de participation, les adultes sont d’ailleurs tirés au sort depuis 2019. Pour répondre à cet engouement, une ascension plus accessible est proposée fin septembre dans le Haut-Doubs (Massif du Jura), le temps d’un week-end : « Cela peut aussi permettre à certains de mettre le pied à l’étrier avant de viser un grand sommet », précise Myriam Pernet