Qui ne s’est jamais posé la question ? Pour certains, la réponse est la Chine, pour d’autres, l’Australie. Et bien… Détrompez-vous ! L’antipode de Besançon, de toute la Franche-Comté d’ailleurs, renvoie à aucune terre émergée. Seulement l’océan Pacifique !
Mais si l’on fait l’effort de nager 500 kilomètres environ, nous arriverions vers des îles perdues au milieu de l’océan. Baptisées les îles Chatham, puisque revendiquées en 1791 par les Britanniques et notamment le lieutenant Broughton au nom du roi (son bateau s’appelait le HMS Chatham), cet archipel d’environ 25 îles est habité par environ 700 personnes et abrite une biodiversité assez remarquable, ainsi que des paysages à couper le souffle.
À 12 800 kilomètres sous nos pieds
Pendant deux mois, nous avons échangé en anglais avec Jackie, une habitante de l’île principale qui nous expliquait que « les îles Chatham jouent un rôle modeste, mais important en matière de protection de l’environnement à l’échelle internationale. Un certain nombre d’espèces ont été sauvées d’une quasi-extinction, notamment le merle noir et le taïko. » 18 espèces uniques vivent sur ces îles néo-zélandaises, situées à 800 kilomètres à l’est de l’île principale de Nouvelle-Zélande. Comme quoi, à l’autre bout du monde, la protection de l’environnement est aussi une priorité !
Vivant principalement de la pêche et de l’agriculture, les habitants des îles Chatham cultivent une relation avec la France. À Waitangi, ville principale de l’archipel, un panneau indique que la commune d’Alzon (Gard), se trouve à 12 800 kilomètres plus bas.
À l’heure où les vacances se terminent, si la mer vous manque cet hiver, vous savez maintenant qu’elle se trouve aussi sous vos pieds.