Porteurs de drapeaux, anciens combattants, élus, citoyens et forces de l’ordre, tous étaient présents mardi 5 décembre pour rendre hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, y compris à ceux tombés après le cessez-le-feu du 19 mars 1962. Le secrétaire général de la sous-préfecture et le maire de Pontarlier ont permis de raviver le souvenir des 25 000 morts pour la France et au presque 1 million et demi d’hommes envoyés se battre en son nom entre 1954 et 1962. Il y a désormais 20 ans que chaque 5 décembre, le lourd héritage de la guerre d’Algérie, marqué de ses souffrances comme de ses débats, est honoré par la ville de Pontarlier. « Il reste des blessures sous les cicatrices, mais la fin de cette guerre a permis des avancées et de l’apaisement, c’est un chemin que nous devons continuer de parcourir et pour cela il nous faut regarder l’histoire en face et servir la vérité”, explique le secrétaire général de la sous préfecture.
Un appel au vivre ensemble !
Patrick Genre a pris la parole pour poursuivre l’hommage mais aussi pour rappeler que cette partie de notre histoire reste un sujet très vif et sensible. En effet, le retour des personnes qui ont été concernées par ce conflit en Algérie en Tunisie ou au Maroc continue aujourd’hui à être un vrai défi collectif que la France doit relever. « Tous ces conflits meurtriers, ces millions de personnes mortes ou blessées sur les différents terrains de guerre, nous amènent à assumer cette responsabilité dans nos relations professionnelles, dans nos relations personnelles, familiales, à l’école, dans l’entreprise ou dans les associations”. Une élocution poignante faisant écho à l’actualité. A l’approche des périodes de fêtes, le maire a transmis un message d’apaisement, d’unité et de respect.