Lancée par la commune de Doubs il y a trois ans, l’étude d’opportunité visait à connecter les voies douces déjà existantes entre elles afin de créer un réseau de pistes cyclables et piétonnes sur l’ensemble du village. Un projet ayant concrètement pour objectif de relier les établissements scolaires et la zone commerciale, dans le but d’encourager les habitants à se déplacer à pied ou à vélo. « Le poumon central du plan c’est l’ancienne ligne de chemin de fer », décrit le maire de commune George Côte-Colisson. Désormais un chemin prisé des piétons et des cyclistes, cette ancienne voie ferrée servira de base aux futures connexions cyclables.
Construction d’une passerelle
À l’intérieur de ce plan, on retrouve également la construction d’une passerelle piétonne et cyclable traversant le Doubs. Cette passerelle offrira une meilleure accessibilité aux habitants des résidences situées sur la rive du Doubs. « On a plus de 146 logements qui se construisent quartier Saint-Charles, une affluence forte en mobilité qu’il va falloir maîtriser. », précise le maire. Le rond-point de l’Hyper U, situé dans la zone commerciale, sera également repensé afin d’améliorer l’accessibilité des cyclistes.
Relier pôle sportif et mobigo
La commune accorde une grande importance à ses infrastructures sportives, elle qui compte un stade de football, des terrains de basket, de tennis, un espace de musculation, et depuis peu une piste pump track pour skates et vélos. Le plan prévoit de connecter tout particulièrement ces espaces via des pistes cyclables. Enfin le maire souhaite « offrir un trajet responsable jusqu’au mobigo ». L’arrêt situé en face de la fromagerie aura bientôt un parking à vélos sécurisé.
Le montant total de ce plan de mobilité douce est estimé à 1,8 million d’euros hors taxes, dont une part importante consacrée à la construction de la passerelle. La commune a sollicité les aides de l’État, espérant obtenir entre 50 et 60 % du financement total. « L’objectif est que la passerelle soit opérationnelle en 2025 », déclare le maire. Il souhaite notamment que la mise en place du plan de voirie soit suffisamment avancée avant la fin de son mandat en 2026.
