« En France, on compte 75 000 décès chaque année liés au tabac, donc ça fait à peu près un décès sur huit. C’est la première cause de cancers évitables », explique la cheffe du service prévention et promotion à la santé de la ville. Pour préserver sa santé, ses économies et l’environnement, le mois sans tabac est l’occasion d’arrêter de fumer. « Cet engagement s’inscrit dans le cadre de la politique de santé publique de la Ville de Besançon qui vise notamment à lutter contre le tabagisme tout au long de l’année », explique la ville dans un communiqué.
Vers une génération d’adultes non-fumeurs
« Dans un cadre plus global, la municipalité porte un plan addictions. Il y a différentes actions qui vont se décliner tout au long de l’année, dont des actions auprès des élèves de CM2 avec un programme de cinq séances sur le développement des compétences psychosociales », développe la cheffe de service prévention et promotion à la santé de Besançon. L’an dernier, ce sont près de 300 élèves dans 13 classes différentes de Besançon qui ont ainsi été sensibilisés. « Animées par l’Association Addictions France, ces interventions prennent la forme d’une aventure interactive et de mises en situation », ajoute la ville.
Le but est notamment d’apprendre aux plus jeunes à résister à la tentation de la première cigarette. Des actions cohérentes avec les objectifs nationaux ; « La France s’est fixée l’objectif que les enfants nés à partir de 2014 deviennent la première génération d’adultes non-fumeurs (inférieur à 5%). Besançon a à cœur de mener des actions dès le plus jeune âge. Plus on interviendra jeune, plus on aura de chance d’agir ! Sur la Bourgogne Franche-Comté, les jeunes de 17 ans fument plus que la moyenne en France », conclut la cheffe de service.