Le passage à l’heure d’hiver rendrait les usagers de l’espace public tels que les piétons et les cyclistes plus vulnérables car moins visibles, les exposant davantage au risque d’accident. Alors que des communes appellent à la vigilance tout en réduisant l’éclairage public, le débat est inévitable sur les réseaux sociaux. « Que ce soit de jour ou de nuit, il faut de toute manière que les cyclistes s’équipent d’un gilet jaune a minima et de catadioptres sur les vélos. La nuit, il faut rajouter des lumières pour être vus et pour bien voir » souligne Inès Maire-Amiot, chargée de mission transition énergétique et mobilités au Parc naturel régional du Doubs Horloger. « Pour les piétons c’est la même chose il faut s’équiper pour être vu. Et ne pas hésiter à utiliser son portable si on a oublié sa lampe ou si on n’a pas de gilet sous le coude. Privilégier les déplacements sur les cheminements piétons et les chemins. Et si jamais les piétons se retrouvent le long d’une route, se mettre plutôt face au sens de circulation pour bien voir les véhicules arriver et montrer qu’on est là ». Rappelons que d’après une expérience menée par la Sécurité routière, les piétons et cyclistes vêtus d’une tenue rétroréfléchissante sont visibles de nuit dans les phares d’une voiture à 44 m au lieu de 28 m s’ils ont des vêtements sombres. Pour les cyclistes, la distance passe à 63 m au lieu de 35 m.
Ces recommandations semblent particulièrement importantes en fin de journée alors que l’éclairage public fonctionne encore. Qu’en est-il quand, comme dans beaucoup de communes, il est éteint de 23h à 5h ? Là, les rues sont nettement moins fréquentées voie désertes, et l’obscurité en agglomération incite les automobilistes à être beaucoup plus vigilants pour ne pas mettre en danger les autres utilisateurs de la route.
