Le Musée des Maisons Comtoises est ouvert tous les jours de 10h à 18h30 jusqu’au 2 novembre 2025 (avril, octobre et novembre de 13h à 18h). Sur deux kilomètres dans la campagne comtoise, sont présentés plus de 22 000 objets de collection, dans une scénographie reprenant la vie rurale. En 2024, un hangar agricole du Haut-Doubs datant des années 60, a été réinstallé pour présenter une riche collection du machinisme agricole.
L’art contemporain s’invite au musée des maisons comtoises
Zita, Paola et Antonia, les glaneuses imaginées par l’artiste plasticienne Léa Dhordain, ont pris leur place sur la ligne de crête, réinterprétant le célèbre tableau « les Glaneuses » de Jean-François Millet (1857). Ces sculptures, faites de bois, racontent la culture de la terre et ce droit ancestral du glanage.
Les fermes comtoises se construisent en Lego®
Une nouveauté 2025 du samedi 17 mai au dimanche 2 novembre, le musée accueille de nouvelles fermes comtoises…en Lego. 7 maquettes d’habitat franc-comtois construites avec les petites briques magiques offrent un parcours d’enquête intergénérationnel dans l’univers Lego. L’occasion de s’inventer aussi jardinier, architecte ou conteur d’histoires en laissant à chacun sa part de créativité.
« Les aventuriers de la cloche perdue »
Des vacances « printamusantes ». Les cloches de Pâques vont passer au musée de Nancray. La traditionnelle chasse aux œufs se déroulera le samedi 19, dimanche 20 et lundi 21 avril. La découverte des œufs pour les plus petits et un jeu de piste pour les plus grands. Le dimanche 20 avril, le Théâtre de la Lune présentera « Pas d’omelettes sans œufs » un spectacle qui met en scène des poules « bienveillantes ».
La maison forestière devient un tiers-lieu de résidence
Au cœur du parc, l’ancienne maison forestière de Villeneuve d’Amont (Doubs) datant de 1838, a été restaurée. Elle accueillera des artistes en résidence (écrivains, architectes…) s’immergeant dans la richesse de la campagne comtoise.
Un labyrinthe végétal
Nouveauté 2025, le musée des Maisons Comtoises installe un labyrinthe en haies de Benjes pour se perdre dans la biodiversité (la technique de Benjes consiste à entasser des branchages de bois mort et des rameaux entre des piquets de bois). Cette haie, espace ludique, a vocation à devenir un refuge pour la biodiversité.
Un nouvel espace de restauration
Camille & Lucas, déjà à la tête du food-truck « Dog Hot » s’investissent pour faire vivre le restaurant du parc. Une offre très gourmande accessible également sans la visite du parc. Les jeunes restaurateurs ont mis au point un burger comtois où la saucisse de Morteau côtoie la cancoillotte dans un pain grillé brioché, une tuerie !
Au printemps, la Grande lessive le 30 avril (ou comment retrouver la pratique de la lessive avant les lave-linges), les voyages en arbrezenteur et la célébration de l’arbre de mai le 1er weekend de mai, la nuit des musées le 17 mai et le rendez-vous des jardins les 7 et 8 juin.
Puis des dizaines d’événements, d’animations et de stages tout l’été pour conduire aux Vacances ensorcelantes de la Toussaint où les apprentis sorciers partagent des instants de frisson dans tous le parc. Le musée des Maisons Comtoises, une destination de proximité pour vivre, rire et apprendre le temps d’une journée, d’un weekend et même de l’année par abonnement.
43 000 visiteurs par an
Dans ses rêves les plus fous, l’abbé Garneret n’imaginait probablement pas le succès de cette aventure débutée dans les années 80. A moins d’une demi-heure de Besançon, le musée des Maisons Comtoises demeure un écomusée en plein air unique en France. Sur 15 hectares, 36 bâtiments traditionnels de la ruralité comtoise ont été patiemment démontés de leur commune d’origine pour raconter l’histoire séculaire de la vie rurale du XVIIe au XXe siècle. Le site accueille des dizaines de milliers de visiteurs venus de toute la Franche-Comté et bien au-delà. Il est aussi un lieu pédagogique pour les groupes scolaires qui y découvrent l’histoire quotidienne de leur région, de l’usage de la faux à la fabrication du pain, du tressage de l’osier à la culture de plantes médicinales. Un seul lieu pour démontrer que l’écologie n’est pas une mode urbaine mais le quotidien de la population depuis des siècles.
Yves Quemeneur
+ d’infos et billetterie sur www.maisons-comtoises.org et par tél au 03 81 55 29 77
