150 personnes se sont recueillies pour dénoncer le racisme

A l’appel d’Anne Vignot, la maire de Besançon, 150 personnes étaient rassemblées ce 29 avril sur l’esplanade des Droits de l’homme pour rendre hommage à Aboubacar Cissé, tué en raison de sa religion.

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Rassemblement en hommage à Aboubacar Cissé, assassiné le 25 avril, "parce que musulman", autour d'Anne Vignot la Maire de Besançon, des élus et d'environ 150 personnes sur l'esplanade des droits de l'homme ©YQ

« Il a été assassiné le vendredi 25 avril parce qu’il était musulman »

Anne Vignot  a « dénoncé un crime odieux dans un lieu de culte. Nous sommes ensemble pour être fiers de nos valeurs républicaines ».

La Maire de Besançon  a mis en cause « les algorithmes des réseaux sociaux qui amplifient de pseudo réalités qui attisent les haines ».

« Nous sommes rassemblés contre les paroles extrémistes qui se déversent et pointent les boucs émissaires, les arabes, les musulmans, les juifs, les noirs, les migrants et bien d’autres » !

« Renoncer et se taire, c’est faillir »

« Aboubacar Cissé a été assassiné pour qu’il est victime des mots, victime de tous les racismes »

Anne Vignot a insisté sur la richesse de notre république et « ces penseurs et intellectuels qui font progresser notre humanité »

Un discours sobre et plein d’émotion où elle a rappelé « le principe de laïcité de la loi de 1905, toute la loi, rien que la loi »

« C’est dans notre République que se trouve la richesse de notre humanité. La république est attaquée, soyons solidaires, nous sommes la république » a conclu la maire de Besançon.

Certains, parmi les personnes présentes lors de cet hommage, auront regretté que les actes anti-chrétiens n’aient pas été évoqués par Anne Vignot. « Un deux poids deux mesures » dénoncé par quelques participants.

Yves Quemeneur