Cet été encore, nous avons été confrontés à des phénomènes climatiques violents (qui peut aujourd’hui nier les effets du dérèglement climatique ?). Dans les archives, il est quelquefois possible d’en trouver aussi. En juin 1935, un rédacteur du journal L’Aube titrait un article ; « Une forêt du Doubs complètement détruite par une tornade ».
L’orage tomba sur le village de Loray et aurait détruit pas moins de 80 hectares de forêt. « Des sapins de vingt et trente mètres de hauteur sont couchés sur le sol, pêle-mêle, en un inextricable fouillis », développe le rédacteur anonyme du papier, avant d’ajouter ; « il y a trois [ans], cette commune et d’autres voisines, furent cruellement éprouvées par la grêle qui tomba de telle façon que plus une tuile entière ne resta sur les maisons et que toutes les récoltes furent hachées ». (L’Aube, 13 juin 1935, p. 3).