Laurence Chays, présidente de l’association Aloha basée à Montperreux a découvert la musique des plantes et est partie se former auprès des spécialistes Jean et Frédérique Thoby au plantarium de Gaujacq. Depuis 2024, elle travaille avec cinq éleveurs et deux maraîchers qui utilisent la musicothérapie botanique et l’eau informée dans leurs exploitations. « L’eau informée permet de rééquilibrer les sols, le vivant, la biodiversité pour apporter de l’herbe plus nutritive », explique Laurence Chays. Le principe est de remplacer l’action des molécules de synthèse par de l’information transmise à la plante, par l’eau d’irrigation ou en pulvérisation à la place des traitements habituels. Une méthode innovante face à des enjeux liés « à la protection de l’environnement. L’objectif est de supprimer des molécules chimiques qui polluent. Les agriculteurs constatent aussi une dégradation des sols donnant la place à des plantes non intéressantes pour l’animal ». Une expérimentation plus scientifique sera menée l’année prochaine avec des témoins et des zones tests sur une vingtaine d’exploitations entre le Doubs et le Jura.
La musicothérapie botanique repose elle sur la captation électrique des plantes, qui correspond à une fréquence. Un appareil permet ensuite de produire plusieurs sonorités. « Après le retour des agriculteurs, la musique des plantes a permis de diminuer les pathologies dans un troupeau. Par exemple, ça a divisé par trois les cas de pneumonie chez le veau ». Jean Thoby tiendra une conférence sur ces méthodes alternatives le 28 septembre à la salle des fêtes des Fourgs à partir de 19h30, organisée en partenariat avec La Bascule. Une réunion plus technique se tiendra le lendemain pour les agriculteurs.