
Le changement de gouvernance au sein de l’AER ne modifiera pas en profondeur les missions essentielles de la société publique locale. Déclinaison de la politique économique globale de la région, l’AER doit promouvoir l’identité régionale et favoriser l’implantation d’activités économiques nouvelles. Elle est le relais de la région dans l’animation de l’écosystème régional. Elle contribue au développement des filières structurées ou en émergence. Plus concrètement aussi, elle assure un service d’ingénierie économique au service des collectivités du territoire. Ces missions sont remplies en collaboration avec plus 300 acteurs économiques régionaux (État, EPCI, chambres consulaires, agences de développement locales…) membres de l’Agence Économique Régionale. « Soutenir l’économie, c’est répondre à des enjeux de cohésion sociale et territoriale, de souveraineté et d’indépendance, d’attractivité aussi dans un contexte de recul démographique », souligne l’AER.
La Région intervient à tous les stades
Bras armé économique de la région, l’AER intervient depuis la création à l’internationalisation, du capital-risque à la relocalisation et la réindustrialisation des territoires. L’agence stimule l’activité économique, cherche à attirer de nouveaux investisseurs dans la région, gage du développement de l’emploi local. Au cours du point presse clôturant le conseil d’administration de l’AER, Jérôme Durain a rappelé une évidence…parfois oubliée : « en politique, sans économie, le reste est littérature ». « En Bourgogne Franche-Comté, terre historiquement industrielle, nous n’avons pas peur des usines. […] Dans cette période de mutation, où est notre place ? Nous devons agir dans les nouvelles filières industrielles tout en soutenant la filière automobile, favoriser l’implantation d’entreprises en identifiant les infrastructures stratégiques pour les attirer. Nous devons enfin accompagner l’innovation et l’écologie, atouts complémentaires de la région ». Un propos dont l’écho résonnait également dans le choix de tenir le conseil d’administration dans les locaux de Cryla Group, sur la technopole de Temis à Besançon.
CRYLA Group, une pépite technologique née à Besançon

Créée en 1951, l’entreprise familiale tient son origine de l’horlogerie. Grâce aux garde-temps, Besançon est devenue la capitale de l’infiniment petit, tant dans le luxe que dans l’industrie aérienne, l’espace ou encore les technologies médicales. Au fil des années, sous la direction de Thierry Bisiaux, fondateur et actionnaire principal de l’entreprise, CRYLA Group s’est développé en quatre entités. Elle emploie 156 salariés pour un chiffre d’affaires de 17,9 millions d’euros, réalisé à près d’un tiers à l’exportation.
50% de l’activité dans l’aéronautique

« Dans le cockpit d’un Airbus, on compte environ 50 000 pièces conçues et fournies par Cryla » souligne Thierry Bisiaux. Pour autant, le groupe intervient également dans l’industrie (notamment l’horlogerie de luxe) à hauteur de 20% de son chiffre d’affaires, dans l’énergie, le médical et les transports. Cryla Group est fière de participer à l’avenir spatiale en fournissant des pièces d’Ariane 6.
La multi-technologie, un avantage concurrentiel essentiel pour Cryla Group

A l’expertise primaire de l’entreprise (emboutissage, outillage, découpes, taillages, décolletage…) s’est ajoutée la multi-technologie (surmoulage, injection plastique, coulée sous vide…) et l’assemblage d’ensembles et de sous-ensembles (sertissage, collage, soudure…).
Un groupe à l’éthique rigoureuse
Cryla Group s’engage fortement en matière de RSE, en étant très transparente dans ses opérations. En matière environnementale, l’entreprise intervient dans la réduction, le recyclage et la valorisation des déchets, la réduction de son impact énergétique (diminution de la consommation électriques et réduction des émissions de GES).




























