Un engagement de l’Urssaf pour les frontaliers
Il s’agit de la 3ème convention au bénéfice des travailleurs frontaliers. L’Urssaf avait signé une première convention en 2022 avant de s’engager aux côtés de l’Association d’Aide aux Frontaliers en 2023.
Un service spécifique de l’Urssaf
Deux Urssaf gèrent le calcul et le recouvrement des cotisations d’assurance maladie des travailleurs frontaliers en Suisse résidant en France au travers du dispositif « Service des travailleurs frontaliers en Suisse (STFS). L’Urssaf Rhône-Alpes gère la population résidant en Rhône-Alpes et le STFS de Franche-Comté gère la population frontalière suisse résidant sur le reste du territoire, y compris celle de la région Grand Est.
Un meilleur service rendu aux frontaliers du Grand Est
L’Urssaf Franche-Comté dispose d’une véritable expertise pour garantir aux frontaliers qui ont choisi l’assurance maladie française, une bonne connaissance des dispositifs réglementaires en vigueur et l’information sur les nouveaux services.
C’est dans ce cadre que Julien Dauer, Directeur de l’Association Frontaliers Grand Est et Anne Barallis, Directrice de l’Urssaf Franche-Comté, vont développer des formations conjointes aux juristes de l’Association et nommer des référents au sein du STFS pour faciliter la communication entre les personnels de l’Urssaf et les collaborateurs de l’Association Frontaliers Grand Est.
L’Association s’engage à inviter les représentants de l’Urssaf dédiés aux frontaliers pour leur permettre de communiquer au travers de leurs réseaux sociaux. Cette association est basée à Metz. Elle est financée en partie par la Commission Européenne et la Région Grand Est et s’adresse aux frontaliers actuels, futurs et anciens pour améliorer leur quotidien et offrir une information juridique sur le statut du travailleur frontalier dans la région Grand Est.
Qu’on le veuille ou non, les régions frontalières comme le Grand Est, la Franche-Comté ou Rhône-Alpes, ont un avenir commun économique, social et culturel avec nos voisins suisses. La démographie des deux côtés de la frontière impose également de trouver des solutions pour assurer la croissance économique du côté Suisse, augmenter le pouvoir d’achat des frontaliers et donc de l’économie locale côté France.
Le temps n’est plus à comparer nos systèmes de protection sociale et d’une manière plus générale, notre fiscalité. On dit que « l’herbe est plus verte ailleurs ». Si c’était le cas, les consommateurs suisses choisiraient Migros plutôt qu’Intermarché.
Le temps est à la collaboration et au liant à mettre dans les obligations réglementaires, que l’on soit assuré en Suisse ou à l’Assurance-Maladie en France. C’est tout le sens de cette nouvelle convention qui lie désormais les frontaliers travaillant en Suisse avec l’Urssaf, sur tout le territoire depuis le Grand Est, la Franche-Comté et la région Rhône-Alpes.
Ce liant devrait servir d’exemple à la Région Bourgogne Franche-Comté s’agissant de l’amélioration indispensable du trafic routier et ferroviaire sur les axes franco-suisses. Il y a encore du chemin ou des rails à faire de la part de l’exécutif régional.